Résumé :
A chacun des intervenants, Dominique Viard demande, selon leur parcours spécifique, de définir la nature des relations qu’entretient leur écriture avec la peinture. Yves Peyré, auteur, mais aussi directeur de bibliothèque, pense que l’intégration de quelque chose de l’ordre du visible dans l’écriture se fait aussi bien par le poème que par la prose. Pour Gérard Titus-Carmel qui est à la fois peintre et écrivain, ce rebond entre deux oeuvres ne peut se définir car il constitue une mise en abyme permanente, d’autant plus lorsqu’il s’agit pour lui “d’illustrer” ses propres oeuvres. Hubert Lucot pense que son travail autour du Graphe est une sorte d’équivalence pour l’écriture à la forme visible qu’est la peinture. Ce mode d’expression artistique rapproche le dispositif formel de la peinture qui tourne autour de l’espace, de celui de l’écriture qui tourne autour du temps. Enfin, Guy Goffette, éditeur, auteur notamment dans la collection L’un et l’autre (Gallimard), est plus connu comme poète alors que paradoxalement son approche de la peinture se fait plus sur le mode du récit. Il s’intéresse plus à l’objet de la peinture qu’à sa forme et l’intègre dans un processus de narration.
Date
22 octobre 2007
Durée
23 minutes(s) 53 seconde(s)
Avec
Hubert Lucot
Gérard Titus-Carmel
Guy Goffette
Yves Peyré
Animé par
Dominique Viart
Document joint :
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