Appartient au cycle : D’encre et d’exil

Buenos Aires-Paris, allers retours (III)
Cinquièmes rencontres internationales des écritures de l'exil

Résumé :

Ernesto Sabato, Julio Cortazar, Oswaldo Soriano, Silvia Baron Supervielle, Arnaldo Calveyra, Abel Posse, Juan José Saer, Hector Bianciotti, Alberto Manguel, Alicia Dujovne-Ortiz, Saül Yurkievitch, Luisa Futoranski, José Muñoz et Carlos Sampayo, Edgardo Cozarinsky, Gregorio Manzur, Eduardo Berti, Tununa Mercado ou Santiago Amigorena… Pour le théâtre, Jorge Lavelli, Copi, Alfredo Arias et le groupe TSE, Facundo Bo, Marilù Marini ou Marcial di Fonzo Bo… Pour la musique et la chanson, Miguel-Angel Estrella, Atahualpa Yupanqui ou le Cuarteto Cedron. Et bien d’autres encore… La liste est longue et généreuse, riche de bien des talents. Tous ont en commun d’être argentins et d’avoir partagé des instants d’exil à Paris. Quelques-uns y sont demeurés, d’autres ont adopté la nationalité française, parfois la langue, certains y sont morts, beaucoup y vivent encore. Nombre d’entre eux, accompagnés de quelques compagnons, ont accepté l’invitation de ce rendez-vous afin de témoigner de ces allers-retours fraternels et complices entre Buenos Aires et Paris. Toutes ces parcelles de l’Argentine à Paris mêleront leurs itinéraires, leurs encres et leurs exils et nous conduiront dans le labyrinthe, dans l’ombre de Borges, dans les interstices de la création, dans l’entrebâillement du pays de l’écriture, dans la déchirure parfois féconde de l’absence et de l’éloignement. Il sera question de la fuite des dictatures et des oppressions, de blessures plus intimes, des traces souvent douloureuses d’un exil contraint et blessé, mais aussi de l’extraordinaire sursaut vital et joyeusement fécond de leurs écrits. Pour un moment tango ou pour une mémoire argentine, dans la connivence et la quête des mots et de la langue, il s’agira de remonter à la source de leurs origines multiples, de mesurer l’exemplarité de leurs combats et de leurs armes secrètes, de partager leur humour et leurs rires, d’emprunter la ligne et l’ombre de la poésie ou le fleuve sans rives du roman, d’approcher “cette frontière extrême du langage où la parole est la demeure de l’être” comme le dit Hector Bianciotti. Ainsi, pendant trois jours, d’entendre Paris à l’heure de Buenos Aires. À moins que ce ne soit l’inverse ! (Bernard Magnier)

Date

04 décembre 2005

Durée

04 heure(s) 01 minutes(s) 28 seconde(s)

Avec

Victor Villena
Charlotte Hess
José Muénoz
Rémi Hess
Jacques Leenhardt
Miguel Gabis
Néstor Ponce
Carlos Sampayo
Edgardo Cozarinsky
Alicia Dujovne-Ortiz
Mempo Giardinelli
Eduardo Berti
Elsa Osorio
Michèle Gazier

Animé par

Michel Abescat
Gérard Meudal

Organisé par

Benoît Tuleu
Emmanuèle Payen-Wouts

Conseil scientifique

Bernard Magnier

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Documents joints :

Publié le 16/01/2007

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